Arthur : Son projet stoppé en Belgique, les riverains soulagés
Ce n’est définitivement pas sa semaine…
Alors qu’il a essuyé de nombreuses critiques suite à son premier Hebdo Show, qui a connu un lancement en demi-teinte sur TF1, Arthur rencontre de nouvelles difficultés dans un autre projet.
Les riverains de l’avenue de la Floride, à Uccle, en Belgique où il est désormais installé, peuvent souffler. Le manoir Pirenne situé au 127 avenue de la Floride ne sera pas détruit. Le projet immobilier porté par la société Ocean Group du présentateur français Arthur a reçu un avis défavorable lors de la commission de concertation qui s’est tenue le 20 avril.
Le projet immobilier d’Arthur
Ce terrain de 1,5 hectare abrite un manoir de l’architecte Adolphe Pirenne datant de 1923, qui est inscrit à la liste de sauvegarde du patrimoine de la Région bruxelloise, deux serres, des écuries et un petit pavillon de gardien.
« La demande de permis portait sur la démolition de l’ensemble ainsi que sur l’abattage de 65 arbres dont une quinzaine remarquables », peut-on lire. À la place, seraient construits trois immeubles à appartements de très haut standing avec piscine sur le toit. Les logements auraient une superficie comprise entre 300m² et 700m². Le programme se décline en un appartement deux chambres, 8 appartements à 3 chambres et quatre appartements à 4 chambres. À cela, s’ajoute un parking couvert de 42 places.
Les riverains mécontents
Un projet qui n’a pas séduit les riverains. Ces derniers se plaignaient de la démolition du manoir, de la présence de piscine sur le toit qui occasionnera des nuisances, de la hauteur des bâtiments et craignaient les embarras de circulation. Ils peuvent sourire à nouveau puisque l’heure n’est pas à la démolition. La commission royale des Monuments et sites (CRMS) avait également rendu un avis conforme défavorable.
De trois à deux immeubles
La commission demande aujourd’hui que le projet soit réduit à la construction de deux immeubles et de réduire la taille d’un pour conserver le manoir. De plus, l’abattage des 65 arbres dont 45 à hautes tiges posent problème, étant donné qu’une quinzaine sont jugés remarquables. D’autres points notables sont également regrettés par la commission.
Tout n’est pas enterré néanmoins pour Arthur. Une nouvelle demande pourra être introduite une fois le projet profondément modifié. La société devra corriger l’inventaire des arbres remarquables, renoncer à la construction du troisième immeuble pour conserver le manoir, maintenir le hêtre et le cèdre du Japon et réduire l’emprise au sol. Néanmoins, il est précisé que « la rentabilité en pâtira ».