Nikola Karabatic aux anges depuis la naissance d’Alek

Papa depuis peu, la superstar du handball voit désormais les choses différemment.

Confidences d’un homme comblé

« Je ne joue plus seulement pour moi et mon club. Je joue pour Alek, et c’est déjà important, car un jour il sera en âge de regarder mes matchs. » Il y a de la fierté, de l’émotion et un sens du devoir, quand Nikola Karabatic parle de son fils, comme il le fait dans le quotidien Le Parisien de ce mercredi 20 avril.

Papa depuis le 7 avril 2016, l’arrière du PSG Handball a déjà ressenti les effets de ce grand bouleversement samedi dernier lors de la réception de Toulouse au Stade Pierre-de-Coubertin, pour une victoire spectaculaire (37-30) qui assurait aux Parisiens leur second titre de champions de France consécutifs : « Je pense en effet que j’ai joué différemment », ressentait-il après-coup, alors qu’il avait posté sur Twitter, avant la rencontre, une photo d’Alek aux airs de porte-bonheur, le bébé tendant la main vers l’écusson du club. En fait, tout est différent : « Ça change tout, tout simplement, dit sans ambages le colosse de 1,96 mètre pour 107 kilos. Ça donne un nouveau sens à la vie. La famille est ce qu’il y a de plus important dans mon existence. » Démonstration de cette assertion dès le lendemain du match et de la soirée de célébration qui n’a pas manqué de suivre : sur les réseaux sociaux toujours, Nikola Karabatic partageait avec bonheur une photo de la « première sortie en famille » avec sa compagne Géraldine Pillet et le « roi Alek » (« Kralj », en serbe) dans sa poussette Bugaboo, dans le cadre bucolique du Chalet des Iles, dans le Bois de Boulogne.

Les ondes positives

« Je suis tout simplement heureux », résume en toute sincérité le triple champion d’Europe en club, double champion olympique en titre et triple champion du monde avec les Bleus. Compétiteur dans l’âme, il est même prêt à envisager la défaite plus sereinement, certain qu’Alek va l’aider « à relativiser les résultats », « à passer les moments difficiles ». Quant à la fatigue que tout jeune papa connaît, elle en serait presque anecdotique : « Ça donne plus d’énergie sur le terrain, même si je dors moins. Les ondes positives que me donne mon fils, je les sens, elles sont là. Si j’arrive fatigué à l’entraînement, j’ai quand même le sourire aux lèvres », a-t-il encore confié au Parisien en marge de sa rencontre avec des enfants dans le cadre d’un événement organisé par la Fondation PSG.

Sans oublier que Géraldine tient son rôle ! « Elle allaite, donc ça m’enlève pas mal de travail, même si j’essaie de l’aider du mieux possible », reconnaît le numéro 44 du PSG Hand, qui s’apprête à défier dimanche le RK PPD Zagreb en quart de finale de la Ligue des Champions. Et à propos de grandes échéances, Nikola Karabatic pense déjà à la séparation inévitable qui surviendra lors de la préparation de l’équipe de France pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro : « On va rentrer deux-trois jours par-ci, par-là, je vais être parti deux mois. Deux jours pour le voir, ce sera court. Je pense que je vais avoir plus de mal à quitter la maison », anticipe celui qui se voit bien en « papa gâteau ».

Et à l’inévitable question de savoir si Alek fera du hand comme son père, mais aussi comme son oncle Luka (coéquipier de Nikola au PSG) et le grand-père qu’il n’aura hélas pas connu, Branko, décédé en 2011, Nikola assure que son garçon fera « ce qu’il voudra » : « On l’accompagnera avec sa maman. S’il veut faire du hand, je l’aiderai. Je lui offrirai la même belle éducation que m’a donnée mon père. »

Princesse

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